Matza Di Lourde & U2

 



Onirique et métamorphose


Je me suis rasé, légèrement,

ton silence taciturne, n'est-ce pas ?

Mon épaule pour la tienne,

ressentir ce qui me semblait

répulsion, n'est-ce pas ?

C'était un vrai fantôme

Toucher et sourire, cadeaux, à moi,

du reste, de tes signes,

sans modifications.

Avons-nous une rage de sucre ?

De la fumée noire ? Des coups de vent ?

Conarium affectivus

ou la métamorphose (in)prévue

dans ma boule de cristal ?


Je sais, cependant, et malgré cela

que la lune était parfaite, nouvelle,

à cause de toi, dans ta descendance

initiatique

Lilith au carré de mon Mercure,

sans pudeur, sans remède,

sans augure, polaire, arctique,

dans une situation difficile, dans la même maison

Soleil, Lune, Mercure et Uranus

pour rejoindre ma Lilith et ma Lune

en 11, où je suis mort

ou laisse-moi mourir,

où je me suis perdu et me suis laissé perdre,

que dans les deux j'ai contemplé en conjonction

et cela seulement en mathématiques,

moins avec moins donne plus !


Et l'amour, mon amour,

pas de calculatrice, pas de ligne directrice,

sans sclérotique humaine,

comme la bourse,

détruit dans les valeurs éthiques et morales,

Je vais me retrouver hors de contrôle, 

comme un taureau

dans l'arène, haché et maîtrisé

saignant à mort,

blessé, trahi, par les cornes

sans loi ni propriétaire,

sur les ailes d'un désir

et dans la volonté divine ;

s'endurcira au crédit humain

et dans un plafond à risque,

phénix volant.


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