Matza Di Lourde
Oignon Sameiro
Les avenues ne faisaient qu’un. Profilé, long et large.
Des arbres denses et bien habillés accompagnent la longue
escalier. Plus de 40 fois, il a répété à Maria (...)
Maria da Conceição répétait toujours la même chose. Plus de 40.
La Saint-Barthélemy a fait ses adieux entre euros et fourrures
oignons, déjections animales et maïs soufflé
survivants de gueules d’enfants.
Nous changerions la bande-son de la longue et chaude journée
à l’ombre rafraîchissante de ces fourrés de pique-
-Ton fils, Marie, «la méchante », combien a-t-il vendu
de tresses? Il est même sorti dans le journal en vedette.
Un sourire généreux plein de vanités maternelles
fait monter l’ignorance à ta bouche : - De tous les
15 jours qu’il était là, vous savez
qui a fait plus d’un millier d’escudos. Mais je ne lui ai rien dit !
Pauvre Marie, qui de la vie savait bien que l’escalier
il y en avait plus de 40, ceux qui nous ont déposés aux pieds de Sameiro.
Les lumières sont descendues jusqu’au Bar do Lago, un café bien exploré,
Là où la marée oui, la marée non, une exposition est sortie,
C’est l’ère de l’architecture.
Parce qu’il n’y a pas que l’agriculture et la musique,
Une alternative enivre les esprits. Et entre deux fissures
d’un sandwich au cochon de lait, nous piquions l’âme de la
qui a passé, mêlant le présent et le passé,
Croyant que demain l’avenue ne se souviendrait de rien
Le saint des oignons, les falaises perdues de l’hôtel en face,
Le paysage lointain de Montes, Queimados et Verão
Cela nous entraîne chaque année, cela clôt la saison pour nous.
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