Souvenir d’une demande faite à Dieu en 2011

 

Humanité perdue

Dans la recherche que je fais en moi-même, en dehors des revers - certains d’entre eux assez douloureux" du criminel qui revient sur les lieux du crime ", j’ai été retenu en otage par nous. Le collectif m’a vaincu. Une rencontre personnelle et intime, je vous rencontre tous, assis sur les canapés au coin du feu, albums des jours que j’ai gagné, dans ce dernier calcul de la vie, en me sentant comme la folle de la maison, dans un univers de fous. Comment demander l’heure, plus de temps ou un moment où ce n’est pas pour courir, mais avant de s’arrêter. Mets ma vie en pause. 

J’en ai marre de porter les morts et pourquoi.

 Aujourd’hui je vais à l’esthétique de la beauté et les rivières resteront telles que je les ai vues,  des rivages qui s’élargissent et des ponts qui s’élèvent, qui engraissent les espoirs et toujours plein de nouvelles attentes. Tous les oiseaux

Ils se livrent et volent de plus en plus haut. Que la fuite soit éternelle pour eux.

 Le monde ne nous attend pas et je vous supplie de faire une pause, je ne mets pas de pression sur mon expression, mes douleurs, je les remplace par des fleurs.

Je suis une esclave de la nature, accro à la beauté et à l’harmonie. 

Et quand je les rejoins, je suis un maillon d’une chaîne externe

Elle seule me fait croire en l’humanité qui, désertée de ses propriétés, baigne dans la mer, cette grande figure qui ne nous fait pas oublier son origine. Le tout.

 Et c’est là ma plus douce utopie.